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Zarzis | El Omra : Un rituel plutôt en septembre

De nombreuses personnes préfèrent le mois de septembre pour effectuer ce voyage spirituel et religieux et éviter les bains de foules extrêmement denses au cours des autres mois de l’année.

Après un été extrêmement caniculaire et un afflux massif des estivants vers la ville de Zarzis, la situation a commencé à changer. La saison estivale a coûté cher à plusieurs familles zarzissiennes. En effet, des centaines d’accidents de tout genre et une vingtaine de morts ont eu lieu sur les artères les plus proches du centre-ville. 

A l’heure actuelle, finies les vacances. Nos compatriotes travaillant à l’étranger ont repris le chemin du retour. Les étudiants qui se comptent par milliers ont également pris la direction de Médenine, Djerba, Gabès, Sfax, Monastir, Sousse et Tunis, là où il y a des instituts supérieurs et des universités. Les choses ont ainsi l’air de s’assoupir. Place maintenant à ceux et celles qui veulent accomplir les rites d’El-Omra. Nous avons appris que de nombreuses personnes préfèrent le mois de septembre pour effectuer ce voyage spirituel et religieux et éviter les bains de foules extrêmement denses au cours des autres mois de l’année.

Dans ce volet, les Zarzissiens n’ont qu’un seul choix ou une seule condition : partir avec une agence de voyages djerbienne ayant acquis sa renommée grâce à un cheikh égyptien très bien connu, apprécié et sollicité à tel point que plusieurs exigent qu’il soit leur encadreur et guide à La Mecque et à Médine, avant de s’inscrire sur la liste des partants.

Des témoins, qui l’avaient côtoyé en Arabie Saoudite et tiré profit de l’encadrement de ce cheikh, du nom de Abdallah Chaouki, affirment effectivement qu’il connaît parfaitement les lieux saints, leurs historiques et leurs environs. Bien formé dans le domaine religieux, charismatique, il explique bien les rites aux pèlerins qu’ils soient intellectuels ou illettrés. Jeune, infatigable et très serviable, il n’hésite jamais à aider les personnes âgées ou handicapées dans leurs déplacements, parfois même de la mosquée jusqu’à l’hôtel. C’est la raison pour laquelle il est estimé et respecté. Il a lié des relations amicales, par le biais des réseaux sociaux, avec plusieurs Tunisiens et notamment des sudistes. 

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